Les nouvelles tendances chez les clients de la restauration : pour une gastronomie saine, équilibrée et durable. - Frigécrème

2018, le marché de la restauration durable commence à mûrir.

La tendance que nous observons chez nos clients depuis déjà quelques années semble se confirmer en 2018. Les clients de nos établissements veulent en effet savourer des compositions culinaires de plus en plus en saines et sans non plus sacrifier le goût et les qualités organoleptiques de plats plus traditionnels.

Si cela a pu s’observer antérieurement sur des segments de clientèle haut de gamme, nous constatons qu’une nette évolution est en marche en cette année (2018), et qui touche de plus en plus d’établissements ayant un ticket moyen moins important. Cela se traduit d’un côté par des cartes et des menus qui évoluent et s’adaptent à ces nouvelles attentes du consommateur. Mais aussi par l’apparition de nouveaux entrants, avec la création d’établissements dont l’offre gastronomique surfe sur cette vague qui valorise le bien être des clients.

Restauration durable

Forts de notre expérience sur le terrain, nous avons souhaité vous faire part de nos interprétations sur cette tendance actuelle.

Participant de ces nouvelles valeurs, qui sont entre autres, celles du retour à des productions agricoles locales, de la prise de conscience environnementale et du besoin de s’alimenter d’une manière saine et équilibrée, cette gastronomie durable correspond à cette logique actuelle de prendre un meilleur soin de la planète, de soi et donc de sa santé.

Pour mieux comprendre ce dernier point, nous avons jeté un oeil à la croissance du marché des salles de sports et de fitness. Donnons quelques chiffres. Selon une étude menée par le cabinet Deloitte en 2016, il y aurait 5,46 millions d’adhérents à des clubs de sport en France, ce qui représente 8,8% de la population française.

En France, nous comptabilisons ainsi un total de 4000 clubs et la croissance de ce marché a été de 5% entre 2015 et 2016.

Il y a donc de fortes probabilités que notre client potentiel fasse attention à sa santé.

Ensuite, pour mieux situer la tendance et mettre cette évolution dans un contexte économique connexe, rappelons qu’avec 67 millions d’habitants, l’hexagone est le troisième marché mondial du bio. Derrière les Etats Unis et l’Allemagne, le marché français a pesé 8 milliards d’euros en 2017. La France n’est pas non plus le pays où se consomme le plus de bio per capita mais représente un marché que nous pourrions qualifier de masse.

Dans ces conditions, nous comprenons que les cartes des restaurants changent et évoluent pour inclure des compositions plus saines. S’agirait-il d’une intéressante opportunité pour différencier notre établissement ?

Enfin, notre client aurait il fait sien l’adage qui dit “nous sommes ce que nous mangeons” ?

Nous parlerons dans de prochains articles de l’éco-gastronomie et du slow food.